Villers-Cotterêts, capitale de la Francophonie en 2024 !
Pour la première fois depuis plus de trente ans, le sommet international de la Francophonie se tiendra en France en 2024. Et c’est Villers-Cotterêts, dans l’Aisne, qui accueillera ce grand rendez-vous culturel.
C’est Emmanuel Macron lui- même qui a fait officiellement l’annonce, lors du 18e sommet de la Francophonie qui se tenait à Djerba, en Tunisie, le dimanche 20 novembre dernier. Réuni tous les deux ans, cet événement international définit les orientations de la Francophonie de manière à assurer son rayonnement dans le
monde. Il rassemble entres autres des chefs d’État et de gouvernement, mais aussi des personnalités politiques. Jacques Krabal, présent lors de ce sommet 2022 en tant que conseiller auprès du président de l’association francophone d’amitié et de liaison, relaie cette bonne nouvelle pour son territoire. « C’est exceptionnel pour notre territoire, pour notre département et notre région. Nous devons savoir saisir cette opportunité. Nous avons donc deux ans pour préparer ce premier événement international organisé dans le sud de l’Aisne. En 2024, notre territoire pour- rait donc bien devenir la vitrine de cette nouvelle francophonie des territoires rassemblée autour de la langue française, et l’épinglette offerte au président de la République sera le symbole de notre ouverture sur le monde. C’est le défi » souligne l’ancien maire de Château- Thierry. Le choix de Villers-Cotterêts s’est semble-t-il porté comme une évidence. Le Président de la République redonne en effet vie au château royal François Ier qui tombait en ruines. Pendant sa première campagne présidentielle en 2017, Emmanuel Macron avait promis de sauver ce château de la Renaissance. Élu, il a décidé d’y héberger la future cité internationale de la langue française, en cours d’achèvement. Il n’y a pas, selon lui, « de plus beau lieu pour que la langue française puisse raconter son odyssée et bâtir son avenir ».
2024, « c’est demain » et Jacques Krabal, ne veut pas que l’Aisne et la région « regardent le train passer ». « On a bien conscience que ni Villers-Cotterêts, ni l’Aisne, ni la région ne pourront héberger autant de personnes pour des questions de capacité », pour- suit Jacques Krabal. « Paris, à quelques encablures, prendra le relais de ce côté. Mais il ne faudrait pas que l’Aisne se fasse voler la vedette ». Pour éviter cet écueil, Jacques Krabal veut agir dès maintenant. Si ce sommet ne dure que deux jours, les animations culturelles et un forum économique s’organisent autour de ce rendez-vous. C’est là une carte importante à jouer pour le sud de l’Aisne mais aussi plus globalement pour le département et la région.« Il faut que nous soyons force de proposition. On peut en faire une grande vitrine. Imaginez ce qu’il se passe et se dit aujourd’hui dans les sphères parisiennes. On ne peut pas tout attendre du Président de la république. C’est déjà culotté ce qu’il a fait ». Le compte à rebours a déjà commencé ●
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