Les Printanières du Festival Jean de La Fontaine
Dans le cadre des Printanières de la 33e édition du Festival Jean de La Fontaine, du 11 mai au 14 juin, un programme de choix de musique, théâtre et de danse a été concocté et promet au public encore de beaux moments.
Âme de ce rendez-vous depuis de nombreuses années, le président de l’association Jean de La Fontaine, Michel Baroux, rappelle que « le Festival Jean de La Fontaine sera une nouvelle fois l’événement pluridisciplinaire du territoire », et ce malgré la baisse significative des subventions de la municipalité castelle et du Département. « L’avenir du Festival passe maintenant par l’intérêt et la générosité de tous, accompagnés d’avantages (adhésions, dons, billetteries) » souligne-t-il.
Cette nouvelle édition sera une nouvelle fois marquée par la richesse des propositions « où la musique restera souvent mise en espace, voire mise en scène, et le théâtre souvent musical » promet le président.
Le spectacle inaugural intitulé Le Chant d’Orphée prévu le samedi 11 mai à 20h30 dans les caves du Champagne Pannier en est le parfait exemple. Au croisement entre musique et théâtre, cette représentation retrace le mythe du plus célèbre poète et musicien de l’Antiquité. Doté de son chant magique lui permettant de se jouer des frontières de la vie et de la mort, il descend aux enfers pour tenter de ramener parmi les vivants, Eurydice, son amour. Interprété avec délicatesse par Hervé Pierre, figure emblématique de la Comédie Française, ce spectacle donne à entendre le souffle lyrique d’Orphée grâce à l’Ensemble Akadêmia et au ténor Jan Van Elsacker.
Le début des Printanières sera également marqué par une conférence musicale sur les oiseaux dans la musique, le vendredi 17 mai dans la salle communale d’Essômes-sur-Marne pour les scolaires à 14h, et pour tout public à 20h30.
Le samedi 18 mai à 20h30, à l’Abbatiale d’Essômes-sur-Marne sera proposé le Concert des oiseaux interprété par La Rêveuse.
Enfin dans le cadre des Rencontres Poétiques, le dimanche 19 mai de 14h à 17h dans la cour de la Médiathèque Jean Macé, les Patrouilles de parapluies de la compagnie Isabelle Starkier s’arrêteront le temps d’un après-midi avec le plus petit théâtre du monde : 3 parapluies, 3 comédiens et 3 textes poétiques liés au sport.
« La richesse des propositions du festival, qui laisse une large place à la musique et aux émotions qu’elle suscite, est la conséquence de sa double nature : l’évocation du fabuliste, mais aussi la mise en valeur des différents aspects de son territoire, sur une période plus vaste que le seul XVIIe. Dans ces représentations, tous les arts s’entremêlent et devraient une fois de plus répondre aux attentes de tous ceux qui aiment la musique et le théâtre » conclut Michel Baroux.
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