Érodés, labourés, annexés par des riverains, une bonne partie des chemins ruraux ont disparu des campagnes. Des associations tentent de les récupérer, parce qu’ils sont précieux pour la biodiversité et qu’on aime s’y balader, comme celui de Mont-Saint-Père, notamment.

« L’union fait la force » explique tout sourire Jacky Boucaret, membre de l’association Vie et Paysages et animateur du collectif Chemins en Danger. En effet, ce dernier a réuni quatre associations de randonneurs (l’ARSL Belleau, l’ARPSA de Château-Thierry, Chierry j’y Cours et Vie et Paysages), le jeudi 29 septembre dernier, pour ouvrir un chemin communal laissé à l’abandon sur la commune de Mont-Saint-Père.

« L’union fait la force » explique tout sourire Jacky Boucaret, membre de l’association Vie et Paysages et animateur du collectif Chemins en Danger. En effet, ce dernier a réuni quatre associations de randonneurs (l’ARSL Belleau, l’ARPSA de Château-Thierry, Chierry j’y Cours et Vie et
Paysages), le jeudi 29 septembre dernier, pour ouvrir un chemin communal laissé à l’abandon sur la commune de Mont-Saint-Père.
C’est ainsi qu’une dizaine de per- sonnes venue de ces associations, s’était donnée rendez-vous pour réaliser avec tronçonneuses, coupe- branches, sécateurs, pelles et pioches, un travail de déboisement et de réfection de l’assise du terrain afin de relier ce chemin venant d’un côté de Mont-Saint-Père et de l’autre de Gland. Concrètement, il s’agissait de rendre praticable un morceau du chemin des Savarts. Une action sou- tenue par la commune et le Département.

« C’est une belle action pour nos promeneurs, randonneurs, coureurs pédestres et vététistes qui pourront dorénavant admirer notre belle vallée de la Marne », se félicitait Michel Van Der Putten le président de l’ARPSA, après cette matinée de travail bien chargée. « N’oublions pas que le plus efficace des nettoyages pour un chemin est son utilisation régulière » insiste-t-il avec détermination. Sans oublier que cette action s’inscrit également dans l’application des nouvelles dispositions prévues dans la loi 3DS, votée en février dernier, permettant désormais aux associations de restaurer et entre- tenir un chemin rural légalement. Cette démonstration de force prouve que les actes valent souvent plus que les paroles ● Jonathan Illouz