Par bon sens aujourd’hui, plus que jamais, quand chaque village réglemente et ralentit sa traversée par divers ralentisseurs, chicanes ou ronds points, quand le temps est compté, quand la plupart d’entre nous doit toujours aller plus vite, la solution autoroute devrait être la meilleure.

Même si suffisamment chargés d’impôts comme nous le sommes, nous devons encore payer pour emprunter une route. L’autoroute permet de regrouper les véhicules en évitant que l’on emprunte une multitude de petites voies secondaires où la sécurité est moindre.

Malgré ceci nous avons dans notre région et devrions nous en être fiers, la meilleure. L’autoroute qui sans conteste doit être la plus entretenue de toutes les autoroutes de France.

Sans parler des régulières réductions de voies tout au long de l’année, depuis plus d’un mois, comme vous êtes beaucoup à nous l’écrire, subsistent des travaux qui semblent virtuels sur l’A4 pendant 35 km et bien à tomber, qui commencent au sud et qui terminent au nord de Château-Thierry. 35 km sur une voie sans voir l’ombre d’un véhicule d’entretien ou de travaux, c’est le comble.

Et ce n’est pas bien sûr pour autant que le tarif est réduit, et vous payez une des plus chères autoroutes de France pour rouler à 90 au meilleur des cas et au pire, coincé derrière un camion qui peine, à 75/80  km/h.

Le paradoxe atteint son comble quand lors des grands déplacements d’une semaine de pont, comme nous venons de le vivre. Cette neutralisation de voies dans un sens comme dans l’autre demeure et, bien sûr, forme des bouchons sans voir la moindre trace de travaux ni d’agents (peut être parce que la Sanef se considérerait en reste à ne pas annoncer sur ses ondes de gros bouchons comme dans d’autres coins de l’hexagone).

Ce qui fait que vous vous retrouvez un 8 mai entre Montreuil-aux-lions et Château-Thierry, à rouler au pas en s’arrêtant toutes les 10 secondes et que vous mettez 3 fois plus de temps que d’habitude (et le double si vous aviez emprunté la Nationale). Et si vous poussez jusqu’à Reims, c’est le double de temps. Pour le retour, idem.

Chapeau bas et félicitations à la Sanef « Vous avez le sens des affaires et de la moquerie » Un pigeon