Un mois – une espèce continue ! Ces enquêtes participatives, lancées par Picardie Nature mettent à l’honneur en février non pas un mais deux animaux : le lapin de garenne et le lièvre d’Europe. Une occasion en or pour en apprendre davantage sur ces espèces communes !

Où les chercher ?

Ces deux espèces fréquentent principalement les milieux bocagers, le lièvre d’Europe étant plus présent en milieu cultivé. Moins timides que les lièvres d’Europe, les lapins de garenne peuvent également être observés dans les parcs et jardins, sur les bords de route enherbés, etc. Les lièvres d’Europe sont souvent solitaires contrairement aux lapins de garenne qui vivent généralement en groupe d’une dizaine d’individus. Il est possible d’observer des rassemblements de lièvres à certaines périodes de l’année. En fin d’hiver et au printemps se déroule le bouquinage, période de rut chez l’espèce.

Que mangent-ils ?

Ces deux espèces sont herbivores et consomment principalement des plantes vertes. En hiver, elles peuvent être amenées à se nourrir de racines et d’écorces de jeunes arbres et arbrisseaux.

Action de conservation

La plantation de haies ou la présence de zones non fauchées permettent aux individus de se déplacer à l’abri des prédateurs, mais également de s’y réfugier lors d’interventions agricoles dans leurs habitats.

Risques de confusion

Hormis la confusion possible entre les deux espèces, peu d’animaux ressemblent aux lagomorphes.

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Le saviez-vous ?

Le parcours des aliments dans le corps des lagomorphes n’est pas commun.
En effet, la première digestion est incomplète et des crottes primaires sont créées.
Ces premières crottes molles et visqueuses sont avalées afin de subir une deuxième digestion. Les nutriments assimilés,
les secondes crottes sont beaucoup plus sèches.