Picardie Nature, 1 mois, 1 espèce : La punaise arlequin
Un mois – une espèce, l’enquête participative lancée par Picardie Nature depuis 2020 continue ! Après un coup de projecteur sur le hérisson d’Europe, place à la punaise arlequin.
Où la chercher ?
Cette punaise très commune s’observe principalement sur les Ombellifères dans les milieux en- soleillés. On trouve ces plantes généralement dans les zones ouvertes comme les friches, les bords de champs, les prairies, les clairières et les jardins.
Que mange-t-elle ?
Elle se nourrit surtout de graines d’ombellifères (apiacées). Une dizaine de genres appartiennent à cette famille comme la grande berce, le panais, le fenouil, la carotte sauvage ou encore le persil, ce sont des plantes hôtes.
Action de conservation
La Punaise arlequin n’est pas en danger mais la régression des milieux ouverts où poussent ses plantes hôtes, indispensables au développement des larves, n’est pas à négliger. Laisser “monter en graines” certaines plantes du potager peut per- mettre l’installation de cette punaise dans les jardins.
Risques de confusion
C’est la seule espèce de graphosoma connue en Picardie, les autres étant méditerranéennes. Bien qu’il existe d’autres punaises rouges et noires, c’est la seule qui a cette forme et le corps rouge, rayé de noir. Généralement observée sur les inflorescences d’Apiacées, il y a peu de chance de la confondre avec une autre !
Le saviez-vous ?
Cette espèce est largement répandue en Europe jusqu’en Finlance, mais elle est absente de la Grande Bretagne.
Ces enquêtes s’adressent à tous les citoyens picards qui souhaitent apprendre et agir pour la faune sauvage de Picardie. Des oiseaux aux insectes, en passant par les mammifères, découvrez chaque mois une espèce commune facile à identifier et à repérer autour de chez vous. Infos : www.picardie-nature.org. JDF
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