Une truffe humide, un regard doux, et tout s’apaise. Simba, professionnel de thérapie à quatre pattes, a offert une parenthèse bienvenue aux patients de l’unité de chimiothérapie.

La médiation par l’animal s’installe peu à peu dans le paysage hospitalier, et pour cause : les bénéfices sont nombreux. Elle permet de réduire grandement stress et anxiété, stimule la communication et aide à verbaliser les émotions profondes. Elle favorise aussi le lien social, agit sur la mémoire, atténue les douleurs et apaise le quotidien. Le simple contact avec un animal doux et bienveillant suffit parfois à redonner un peu de lumière dans une journée difficile.

C’est en tout cas ce qu’ont pu vivre les patients et soignants de l’unité de chimiothérapie, ce mercredi 16 avril, entre 10 h et 12 h, grâce à la visite de Simba, un labrador formé à la médiation, et de Mickaël Lelandais, zoothérapeute de La thérapie à quatre pattes.

Cette séance, organisée par l’Espace Ressources Cancers Coccinelle (ERC) en lien avec Laurence Thuillier, cadre de pôle médecine, a permis d’introduire un moment d’humanité simple et authentique dans un lieu où les émotions sont souvent mises à rude épreuve.

Depuis deux ans, l’ERC collabore avec Simba dans le cadre de ses actions extérieures, convaincue de l’impact positif de ce type d’approche. Ce moment inédit a été soutenu par toute l’équipe soignante, le docteur Jender, chef de pôle médecine, et les partenaires habituels. Il s’inscrit dans une volonté plus large d’humaniser toujours davantage le soin et d’ouvrir les portes de l’hôpital à des approches complémentaires.

D’autres visites pourraient être programmées bientôt, dans une démarche progressive mais résolument tournée vers le bien-être du patient.

Pour les participants, c’était un moment de tendresse suspendu dans le tumulte du soin : une parenthèse, certes, mais qui laissera sans doute de profondes empreintes… de pattes.