À l’occasion de sa visite au centre hospitalier de Laon, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin a confirmé le soutien de l’État en faveur de deux grands chantiers de rénovation dans l’Aisne : les hôpitaux de Château-Thierry et de Laon.

 

Dans le cadre du Ségur de l’investissement lancé en mars 2021, le président de la République Emmanuel Macron avait déjà annoncé que l’Etat soutiendrait la modernisation du centre hospitalier castel. Fort de ses bonnes relations avec le chef de l’État, l’ancien député-maire Jacques Krabal était alors sur un nuage : « C’est le fruit d’une action collective. J’éprouve de la joie et du plaisir. C’est une énorme victoire. Ce sera la première rénovation depuis 1983, date de l’ouverture. Mais cela ira mieux quand le premier coup de pioche sera donné ».

Le vendredi 8 mars dernier, la ministre est venue confirmer le feu vert de l’Etat aux cadres de l’hôpital, aux élus et aux représentants de l’État réunis pour l’occasion, que le projet a été validé avec une subvention de 35 millions d’euros soit 100% du coût.

Le début des travaux est prévu en juin 2025 et devrait durer environ trois ans. Cela concernera la première phase de restructuration immobilière de l’établissement, qui consiste à construire un bâtiment neuf comprenant l’imagerie, les urgences, le laboratoire, la pédiatrie, la chirurgie en hospitalisation complète et en gynécologie-obstétrique.

Le projet de l’hôpital de Laon a également été approuvé avec une subvention de 10 millions d’euros, soit 85% du coût.

Pour rappel, plusieurs opérations ont déjà été validées : les travaux de restructuration de l’hôpital de Villiers-Saint-Denis (10 millions d’euros) qui démarrent au printemps; la rénovation du centre hospitalier de la Fère (4,5 millions d’euros) et celle du Centre de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle Jacques Ficheux de Saint-Gobain (3,5 millions d’euros) qui débuteront mi 2025.

Le président de la Communauté d’Agglomération de Château-Thierry (CARCT), Étienne Haÿ, a décidé de retirer sa délégation au vice-président et maire de Château-Thierry, Sébastien Eugène. Ce dernier était chargé du développement économique depuis l’été 2020.

 

Pour rappel, cela faisait plusieurs mois que le feu couvait entre les deux principaux élus du territoire : ils s’étaient notamment opposés au sujet de la démutualisation des agents de certains services et, dernièrement, lors du débat d’orientation budgétaire.

Comme l’explique Etienne Haÿ dans son mail envoyé à tous ses conseillers le jeudi 29 février dernier, c’est l’élément déclencheur. En effet, le président de la CARCT reproche l’attitude du maire castel lors du bureau précédant le dernier conseil « Il était présent mais est resté muet, passif, surprenant tout le monde. Puis il a fait son one man show au conseil communautaire » explique-t-il.

Le maire d’Epaux-Bézu continue : « Je l’ai déjà alerté depuis de nombreux mois, je lui avais déjà adressé un courrier de recadrage, il y a un peu plus d’un an  ». Et cette décision de finalement retirer sa délégation, il la lui a notifiée de vive voix : « Je l’ai appelé au téléphone puis je l’ai confirmée par courrier ».

Puis, le président en explique les raisons : « C’est une décision qui s’impose aujourd’hui au regard des remises en cause trop nombreuses et quasiment permanentes de sa part autour de la politique sur laquelle vous m’avez élu président. Une vision de faire vivre la politique du territoire qui n’est pas partagée tant sur le fond que sur la forme et qui a entamé la confiance que j’avais en lui. Cette attitude de défiance et de remise en cause de la gestion communautaire porte aujourd’hui atteinte au bon fonctionnement des projets  ». Etienne Haÿ souligne également qu’il n’en veut ni aux autres élus communautaires castels, ni aux habitants de Château-Thierry  : « Pour autant, il ne s’agit pas d’une sanction à l’égard de notre commune-centre, ni de ses habitants ou de ses élus. Sébastien Eugène et les élus communautaires castels continueront à représenter la commune de Château-Thierry, comme c’est le cas depuis 2017 ». Étienne Haÿ l’assure : « Je tiens à faire vivre le débat et la démocratie au sein de nos instances. Soyez-sûr que la voix de Château-Thierry et celle des 87 communes seront toujours présentes au sein de l’amphithéâtre de l’Aiguillage ».

 

Sébastien Eugène évoque « une crise institutionnelle majeure dans le sud de l’Aisne »

Suite à cette annonce, le maire castel estime que « le retrait de délégation vient en représailles de l’opposition de nombreux élus à l’augmentation de la fiscalité intercommunale proposée par Étienne Haÿ lors du débat d’orientation budgétaire  ».

Sébastien Eugène déclare : « la personnalisation du débat vise à générer un contre-feu pour détourner des réels enjeux, en particulier les difficultés réelles de l’Agglomération ». Selon lui, avec cette décision « personnelle, unilatérale et sans concertation préalable du bureau communautaire, le président ouvre une crise institutionnelle majeure dans le sud de l’Aisne, aux conséquences multiples pour les habitants ». Il souligne enfin « qu’exclure le maire de la ville-centre de l’exécutif intercommunal est une situation quasi inédite à l’échelle nationale et que sa décision ayant des répercussions sur tout le territoire, les suites à donner seront décidées collectivement, en privilégiant systématiquement l’intérêt des Sud Axonais sur les ego individuels ».

 

La municipalité castelle fait bloc

Dans un communiqué, la municipalité castelle a également réagi et regrette vivement « que la demande de médiation, souhaitée et formalisée par une majorité de membres du bureau communautaire, ait été balayée d’un revers de main par Etienne Haÿ ».

Les élus du groupe majoritaire du conseil municipal castel, ont pris acte de ce refus et ont entériné les décisions suivantes : ils continueront de s’opposer à toute augmentation de la fiscalité intercommunale proposée subitement, sans que toutes les recherches d’économies potentielles n’aient été réalisées.

Autre mesure, la municipalité se retirera des engagements qui la lient à l’Agglomération dans tous les domaines qui ne pénaliseront pas les usagers et respectera tous les délais de préavis prévus dans les conventions. Enfin, elle prendra seule l’initiative sur des projets structurants ayant pris du retard pour ne pas pénaliser les Castels et les Sud-Axonais.

Pour conclure et pour le bien de tous les administrés, les élus « espèrent une sortie par le haut de tout le territoire et réaffirment leur souhait d’une médiation dans un souci d’efficacité de l’action publique ».

 

Jocelyn Dessigny apporte « son soutien républicain à Sébastien Eugène »

Le député explique notamment « qu’exclure le maire de la ville-centre laisserait sur la touche les plus de 15 000 habitants de Château-Thierry en termes de représentativité au sein de l’intercommunalité ».

Il poursuit : « Il s’agit d’intervenir pour l’intérêt général de nos concitoyens avant toute posture politicienne ou des problèmes d’ego de chacun. J’invite donc M. Haÿ à revoir sa copie dans un souci d’équilibre politique du territoire, de représentativité et de démocratie locale » conclut le parlementaire.

C’est entouré des commandants de compagnie de gendarmerie départementale de Château-Thierry/Nogentel, Karl Hamelet, et de Soissons, Cyril Barnoud, du commandant divisionnaire fonctionnel du commissariat castel, Tanguy Nuyttens et du commandant du Peloton Motorisé, le major Michel Faidherbe, que le sous-préfet de l’arrondissement, Stéphane Paccard a présenté les chiffres de la sécurité 2023 dans le sud de l’Aisne. Il a également précisé les priorités données pour l’année en cours.

 

Les faits de délinquance générale en baisse

Contrairement à l’ensemble du département, les faits de délinquance générale constatés dans le sud de l’Aisne sont en baisse de -1,05%, passant de 3669 en 2022 à 3631 l’année dernière. Cette tendance est particulièrement visible en zone police avec une diminution de -2,98%, qui pourrait s’expliquer notamment par l’augmentation des effectifs engagés au commissariat castel.

 

Les atteintes aux biens diminuent

En 2023, 1541 atteintes aux biens étaient recensées, contre 1661 en 2022. Une jolie baisse de -7,79%, là où le département annonce dans son ensemble une hausse de 4%. L’augmentation des effectifs au commissariat n’y est également pas étrangère, puisqu’en zone police la baisse atteint les -15,38%, avec 528 faits constatés en 2023, contre 624 en 2022.

 

Les atteintes à l’intégrité physique des personnes augmentent

Avec 744 atteintes à l’intégrité physique des personnes l’année dernière, contre 685 en 2022, soit une hausse de 7,98%, c’est l’un des points noirs du bilan. Un chiffre qui reste cependant à relativiser en raison de l’augmentation de plaintes pour violences conjugales avec un chiffre impressionnant de 162 pour la compagnie de Château-Thierry/Nogentel lié en partie à la libération de la parole et aux initiatives de prévention et d’information.

 

Le nombre de cambriolages en baisse

340 cambriolages constatés en 2023, contre 421 en 2022, soit une baisse de -23,82%. Un résultat largement expliqué par la multiplication de systèmes de vidéoprotection dans certaines communes, notamment Charly-sur-Marne où la Communauté de Communes du Canton de Charly-sur-Marne (C4) s’est emparée du dossier. Autre satisfaction dans ce domaine, le bon fonctionnement du dispositif Tranquillité Vacances qui permet aux habitants lors de leurs absences prolongées de demander la surveillance de leur domicile.

 

Le bilan de la sécurité routière peu flatteur

S’il y a eu moins d’accidents en 2023, le bilan de la sécurité routière n’est pourtant pas bon : 43 accidents de la route ont entraîné des dommages corporels, contre 31 en 2022. C’est un chiffre, en hausse de 40%, qui inquiète le sous-préfet et les officiers en charge de la sécurité sur notre territoire. Pourtant, plusieurs indicateurs sont à la baisse, que ce soit les radars, les suspensions de permis liées à l’alcool ou à la vitesse. Concernant les vols liés à l’automobile, la hausse s’établit à +17,48%, avec 412 constatés en 2023, contre 340 en 2022. Sur le secteur de la Ferté-Milon, la hausse atteint même +56%.

 

Quelles priorités pour 2024 ?

La lutte contre la délinquance routière est dans les priorités de cette année. Les contrôles d’addictologie renforcés pour les automobilistes, la sensibilisation des élus aux bénéfices d’une mise en place de la vidéoprotection, la présence accrue sur la voie publique, ou bien encore l’information auprès des publics sensibles figurent également parmi les grands axes de 2024. Les forces de l’ordre vont également être très occupées avec les Jeux Olympiques et le passage de la flamme olympique à Château-Thierry, le mercredi 17 juillet prochain.

L’association des Amis du FIPA (Festival International de la Photo Amateur) lance un appel à candidatures aux photographes amateurs qui veulent exposer à la 6e édition du festival, les 5, 6 et 7 juillet prochains, dans le cadre des festivités globales prévues pour rendre hommage à Camille Claudel à Fère-en-Tardenois.

 

Pour participer, c’est très simple et gratuit : il suffit d’envoyer dès maintenant et avant le 14 avril minuit 1 à 6 photos couleur et/ou 1 à 6 photos noir et blanc et/ou une série de 6 photos sur le thème de cette année : les femmes artistes, créatrices ou artisanes en action, uniquement par WeTranfer à l’adresse mail suivante fipafet2024@gmail.com.

Attention, pas de portrait, mais plutôt des femmes en train de pratiquer leur art ou leur métier.

Exceptionnellement cette année, les photos retenues seront imprimées sur des affiches collées avenue Charbonniez ou sur des bâches géantes installées sur les grilles de la mairie et dans la cour jusque dans le jardin.

L’impression est prise en charge par l’association, donc gratuite pour les photographes qui auront juste l’adhésion annuelle à payer soit 2 euros.

Deux prix seront remis au cours du festival.

Anne Maricot est une personnalité qui compte dans le sud de l’Aisne : femme d’engagement, brillante oratrice, elle est aussi reconnue autant pour ses compétences que pour son charisme. Maire de Jaulgonne depuis 2014, vice-présidente du Conseil départemental en binôme avec Dominique Duclos, maire de Nogent-l’Artaud, mais aussi déléguée communautaire de la Communauté d’Agglomération de la Région de Château-Thierry (CARCT), Anne Maricot est sur tous les fronts. Pour mener à bien tous ses mandats, « le plus important pour moi est de maîtriser mes dossiers sur le bout des doigts », souligne-t-elle avant de répondre à nos questions.

 

Autant – Pour commencer, depuis quand êtes-vous engagée dans la vie politique ?

Anne Maricot – Cela fait plus de 40 ans que je vis ici à Jaulgonne, car mes parents avaient une maison de campagne et y venaient régulièrement. Mais c’est en 1995 que j’ai d’abord été élue adjointe au maire, puis une seconde fois en 2008. En 2014, j’ai décidé de me présenter en tant que maire et j’ai eu la chance d’être élue. Depuis, je me consacre à cette nouvelle fonction à plein temps en me donnant corps et âme.

 

Autant – Justement depuis votre élection en 2014, de quelles actions êtes-vous la plus fière ?

AM – Le grand axe que j’ai souhaité développer avec le conseil municipal, ce sont les enfants. La première grande action a donc été la construction du groupe scolaire de Courtemont-Varennes “l’Arc en Ciel”, inauguré officiellement en 2017. Il aura fallu 12 entreprises et 52 réunions de chantier pour en arriver au résultat final, qui a coûté près de 3 millions d’euros. Puis, en 2018, nous avons réhabilité et rénové le centre de loisirs, et enfin en 2021, nous avons ouvert une micro-crèche “Graines de Linotte”. Toutes ces actions ayant pour but d’attirer des familles nouvelles à Jaulgonne et de donner les moyens aux jeunes qui voulaient s’installer de le faire convenablement.

 

Autant – Qu’en est-il du taux de fiscalité dans votre commune ?

AM – Depuis 2007, nous ne l’avons pas augmenté, mais les bases foncières de 1970 restent très élevées, donc les Jaulgonnais paient relativement cher. Chaque année, nous nous battons pour qu’il n’y ait pas d’augmentation, mais d’un autre côté, nous investissons beaucoup pour avoir une commune attrayante, accueillante, viable et fonctionnelle pour tous.

 

Autant – Quelles sont les actions importantes prévues pour 2024 ?

AM – Ayant désormais un Plan Local d’Urbanisme dans la commune, l’Office Public d’Aménagement et de Construction va construire une quarantaine de logements, principalement des F2 et F3 au centre-ville, avec notamment un cabinet d’orthophonistes et un kiné. Ce lotissement verra le jour d’ici 2025. Nous souhaitons également développer le tourisme : la plage va revivre avec des activités comme le beach- volley et le paddle. Enfin, une aire de camping-cars de trois places va également être inaugurée.

 

Autant – Est-ce qu’il y a du nouveau concernant l’implantation d’hébergements touristiques lancée par VNF (Voies Navigables de France) ?

AM – Les derniers projets ont été rendus fin janvier. Nous attendons maintenant le retour de la commission de VNF pour, je l’espère, une implantation cet été.

 

Autant -Quel est votre avis sur la situation de l’hôpital de Château-Thierry ?

AM – Il y a des personnes qui se battent pour défendre l’hôpital et d’autres pour le détruire. Il faut arrêter cette guerre qui dessert la population. Je pense que tout le monde devrait être uni, en donnant la possibilité aux administratifs de travailler, afin qu’un climat sain règne de nouveau au sein de l’hôpital.

 

Autant – Vous êtes également vice-présidente au Conseil départemental ? Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette fonction ?

AM – Ce que j’aime c’est la proximité avec les habitants et avec les communes. Nous travaillons de façon concertée avec les autres conseillers départementaux du sud de l’Aisne : mon binôme, Dominique Duclos, mais aussi Sébastien Eugène et Michèle Fuselier. Concernant nos actions réalisées, on peut citer la reconstruction du collège de Condé-en-Brie en 2021 et la caserne des pompiers de Saint-Eugène. Il y a aussi la route départementale 1003 qui a été refaite entièrement à Courtemont-Varennes. Il reste deux portions à Crézancy et Fossoy, où l’amiante pose un souci, mais j’ai bon espoir de voir évoluer la réfection de la chaussée cette année.

 

Autant – Nous avons célébré la journée des droits des femmes il y a quelques jours, quel est votre regard sur la parité actuelle ?

AM – Nous avançons dans le bon sens, mais dans le monde du travail, il y a des encore des inégalités criantes  : ce n’est pas normal qu’une femme gagne moins qu’un homme. Je voudrais également que les femmes arrivent à mieux se défendre, et qu’on puisse éviter au maximum les féminicides, donc mon message pour les femmes serait  : affirmez-vous, défendez-vous et surtout n’ayez pas peur de défendre vos idées.

La démission surprise, le mardi 6 février dernier, du conseiller municipal délégué Régis Noizet, oblige à de nouvelles élections municipales à Montmirail, dont le premier tour aura lieu le dimanche 24 mars.

 

Selon la dénomination officielle, Montmirail se prépare donc à une élection partielle intégrale.

Concrètement, les habitants devront retourner aux urnes et comme pour une élection classique, ils voteront pour la liste de leur choix qui doit comporter 27 noms, plus 2 remplaçants. Un maire et des adjoints seront ensuite désignés.

« Je trouve ça regrettable pour les 2 années qui restent. C’est du temps et de l’énergie de perdus pour des projets qui sont quand même importants. Mais on s’était préparé et on va se lancer. J’ai annoncé à mes conseillers que je repartais avec Valérie Jacquinot », précise l’édile Étienne Dhuicq, qui assure l’intérim jusqu’à l’élection.

Les 3 sites prévus pour aller voter sont la salle Roger Perrin, la Halle aux Veaux et la Communauté de Communes, rue des Fosses. Ces bureaux de vote seront ouverts de 8h à 18h, sans interruption.

La campagne électorale pour le premier tour débute officiellement du lundi 11 au samedi 23 mars à minuit, et du lundi 25 au samedi 30 mars minuit en cas de second tour.

 

Si vous faites partie du nombre croissant de ménages dont la cuisine est équipée d’une plaque vitrocéramique, il y a de bonnes chances que celle-ci ait été fabriquée à Chierry. En effet, une sur cinq dans le monde provient de l’usine Eurokera, fondée par le Français Saint-Gobain et l’Américain Corning en 1990.

 

Le marché mondial des plaques vitrocéramiques pour la cuisson est de 20 millions d’unités par an. De General Electric à Electrolux en passant par Samsung, les géants mondiaux se fournissent essentiellement auprès de 2 fournisseurs, dont Eurokera, qui en produit 8 millions chaque année, dont près de 4 millions à Chierry.

Sur ce site, 350 salariés transforment de grandes plaques de verre produites par une autre usine du groupe, Keraglass, à Bagneaux-sur-Loing (77), en surfaces vitrocéramiques prêtes à recevoir les appareillages posés par les industriels de l’électroménager.

Arrivées dans le sud de l’Aisne par camion, ces plaques vertes transparentes obtenues par la chauffe à 1600/1700 degrés d’un mélange de silice et d’ingrédients chimiques sont d’abord mises à la dimension voulue par les clients. Le logo et les repères de cuisson sont ensuite apposés en surface par une fine couche d’émail généralement blanche. Vient enfin la céramisation, le cœur du métier d’Eurokera : c’est une opération de cristallisation contrôlée du verre par le passage dans un four continu à 900/1000 degrés. Devenue noire et presque opaque, la plaque résistera aux chocs et rayures, mais surtout présentera une dilatation thermique nulle, qui est une propriété cruciale évitant les casses lors de la montée en température.

 

Un nouveau Directeur Général

Depuis le 1er octobre 2023, Francis Cholley est le nouveau Directeur Général, succédant ainsi à Arnaud Saint-Ourens.

Il officie dans le groupe depuis plus de 30 ans, dans de multiples secteurs et sur différents postes de direction en Asie et en Europe. « Je me réjouis d’occuper ce poste. Nos défis sont nombreux sur un marché fortement touché par la crise du pouvoir d’achat et l’inflation. Nous devons maintenir notre avance en matière d’innovation et Onyka (une plaque vitrocéramique qui rend les rayures invisibles), récemment lancé avec succès, en est un exemple concret, tout en continuant à mettre l’accent sur la réduction de notre impact environnemental  », explique-t-il.

Avant de rejoindre Eurokera, Francis Cholley occupait le poste de Président-Directeur Général de Swisspacer (fabricant d’intercalaires de vitrage) et de Directeur de SageGlass Europe (spécialiste des vitrages électrochromes). Fort de son expérience internationale dans l’industrie verrière, le nouveau directeur s’engage à poursuivre l’orientation stratégique impulsée par son prédécesseur  : créer de la valeur et se développer durablement en misant sur la croissance du cœur de métier d’Eurokera, notamment les surfaces de cuisson Versatis, l’innovation et le développement durable.

 

Un partenariat avec le lycée Saint Joseph de Château-Thierry

Dans le cadre d’un mécénat, Eurokera a effectivement doté le lycée hôtelier de 6 woks et 6 plaques de cuisson de la marque française Adventys, équipés de vitrocéramiques à induction, conçus et réalisés dans les ateliers de l’usine.

Les élèves peuvent ainsi travailler avec du matériel de haute performance. De quoi donner le sourire à Matthieu Stevenin, le directeur de l’établissement. « D’un point de vue économique, ce mécénat est très intéressant pour notre établissement, mais pas seulement. Les cuissons et les préparations avec le wok sont tendance aujourd’hui et cela nous permet dans nos formations de répondre et de rester cohérents avec le marché de la cuisine et de la restauration et c’est une vraie chance pour nos élèves » souligne-t-il, en insistant sur l’intérêt de tisser des liens d’amitiés et de partenariats entre les acteurs socio-économiques du territoire.

De son côté, Francis Cholley voit dans ce mécénat la continuité logique du partenariat noué avec le chef étoilé de l’Assiette Champenoise, implantée à Tinqueux (51), Arnaud Lallement. « C’est le reflet de notre ancrage local et une excellente occasion de faire la promotion et valoriser la cuisson par induction auprès de nos futurs chefs. Nous espérons les convaincre à ne plus utiliser que ce mode de cuisson plus économique en énergie et adapté à la cuisine gastronomique », conclut-il tout sourire.

 

Les chiffres à retenir

L’entreprise a été fondée en 1990 et compte 5 usines à travers le monde : 4 usines de céramisation à Chierry (350 salariés), aux États-Unis (150 salariés), en Chine (120 salariés) et en Thaïlande (80 salariés) et 1 usine de fusion qui emploie 250 salariés à Bagneaux-sur-Loing (77).

Suite au départ d’Alain Fantapié en poste depuis 1999, Jacques Fournier a pris la tête de l’Académie Charles Cros de Château-Thierry en octobre dernier.

 

« C’est une véritable fierté et un gros challenge de succéder à Alain Fantapié qui a tant œuvré pour l’Académie pendant de nombreuses années », souligne Jacques Fournier. Originaire de Tremblay-sur-Mauldre (78), village d’adoption du célèbre écrivain Blaise Cendrars, l’ancien directeur de la seule maison de la poésie de France à Saint-Quentin-en-Yvelines est membre de l’Académie et responsable de la Commission Parole enregistrée, Documents et Créations sonores depuis 2011.

En tant que président, il souhaite avant tout ancrer l’institution nationale à Château-Thierry. « Il y a une volonté commune entre l’Académie et la municipalité castelle de nouer un partenariat fort notamment en remettant les grands prix de la commission Parole enregistrée lors des prochaines Rencontres Poétiques du 17 au 19 mai », explique-t-il. Un lien qui pourrait même s’accentuer et s’élargir dans les années à venir sur le territoire du sud de l’Aisne. « La défense de la langue française est inscrite dans nos statuts. C’est donc tout naturellement que nous travaillons actuellement avec le directeur de la Cité de la langue française de Villers-Cotterêts pour organiser des événements musicaux et poétiques en son sein  » conclut Jacques Fournier.

La prochaine Assemblée Générale de l’Académie aura lieu le samedi 6 avril à 10h30 à la Médiathèque Jean Macé. Plus de renseignements par mail à jacques.fournier@charlescros.org ou par téléphone au 07 88 19 95 38.

 

Historique de l’Académie

Fondée en 1947, elle défend la diversité musicale, veille à la préservation de la mémoire sonore, soutient la création, le développement de carrière des artistes, l’esprit d’entreprise et le courage des éditeurs graphiques et photographiques.

Aujourd’hui, elle représente un collectif d’une centaine de spécialistes sociétaires élus et d’experts associés, français et étrangers, qui apportent bénévolement leur concours aux missions et répartis en 8 commissions thématiques pour la musique et la parole.

Au fil de ces dix dernières années, l’Académie s’est progressivement engagée dans des collaborations, sur des objectifs partagés, avec un réseau dense de partenaires, associations, festivals, lieux de scène et collectivités territoriales. Ce maillage lui permet de ne pas dissocier son soutien aux productions sonores et audiovisuelles du spectacle vivant, et de favoriser les rencontres entre les acteurs de la vie culturelle et les publics.

La troisième opération portes ouvertes organisée à la maternité du centre hospitalier de Château-Thierry a trouvé son public le samedi 17 février dernier.

 

Une effervescence inhabituelle a animé la maternité castelle : en effet, une centaine de futurs parents, bien souvent en couple, sont venus découvrir les installations et les coulisses de ce service à part entière.

Tout au long de la journée, des stands et ateliers autour de la grossesse et la naissance étaient proposés, comme par exemple des séances de découverte de la sophrologie et du Reiki, des ateliers de portage physiologique, de massage bébé, de langue des signes, de diversification alimentaire menée par l’enfant ou bien encore de l’initiation aux gestes d’urgence.

Des visites de l’établissement étaient également possible.

Par ailleurs, des professionnels compétents, engagés et motivés ont répondu aux différentes questions des futurs parents sur le suivi de grossesse, les différentes possibilités de préparation à l’accouchement (classique, sophrologie et piscine), ainsi que le projet de naissance.

Un accent tout particulier a été mis sur l’accompagnement de l’allaitement maternel, en effet la maternité, labellisée Initiative Hôpital Ami des Bébés en 2015, puis une seconde fois en 2020, s’est engagée pour garantir une assistance de qualité aux femmes qui souhaitent allaiter.

Une prochaine journée portes ouvertes aura certainement lieu cette année. Plus de renseignements par téléphone au 03 23 69 66 46, sur le site www.ch-chateau-thierry.fr ou sur la page facebook : Maternité Pédiatrie Hôpital de Château-Thierry.

Organisé conjointement par la Mission Locale de Château-Thierry, France Travail, Cap emploi et la municipalité de Fère-en-Tardenois, le forum de l’emploi Mon métier de demain a rassemblé de nombreux visiteurs.

 

Plus de 200 demandeurs d’emploi étaient au rendez-vous ce mardi 20 février à la salle des fêtes de la commune féroise, où une cinquantaine d’entreprises, associations d’insertion et organismes de formation de tous secteurs d’activité confondus, leur proposaient un grand nombre de postes souvent en CDI.

Le réseau Fablio était également bien représenté : en effet, dans les secteurs ruraux, tout demandeur d’emploi doit très souvent répondre à une problématique de mobilité préalablement.

Pour Laurence Loits, directrice de la Mission Locale castelle, « il est logique de décentraliser désormais ce type d’opérations dans les anciens chefs lieux de canton, comme ici à Fère-en-Tardenois ».

Les derniers événements de ce genre avaient lieu uniquement à Château-Thierry, c’est une manière « de casser les modes de recrutement » souligne Laurence Loits. Un tel forum permet en tout cas un lien direct entre offreur et demandeur, ce qui n’est pas négligeable étant donné la conjoncture économique actuelle.

 

Nul besoin de se déplacer jusqu’en Irlande, la Biscuiterie, en partenariat avec l’association du Patrimoine Vivant de Château-Thierry, fêtera la Saint-Patrick le samedi 16 mars à 20h, avec les concerts exceptionnels des Booze Brothers et de Plantec.

 

Booze Brothers : Fondé en 1999, ce groupe réunit aussi bien des artistes de musiques traditionnelles irlandaises que des membres de groupes Punk Rock de Toulouse et des Pyrénées. C’est de ce brassage improbable d’origines et d’influences musicales diverses et variées que naîtra le style à la fois unique et universel des Booze Brothers : du Punk Rock 90’s à la sauce celtique.

Plantec : Incontournable représentant de la musique bretonne contemporaine et pionnier du mapping vidéo dans la musique traditionnelle, Plantec propose un spectacle immersif et des sonorités des 4 coins du monde. Délivrant une présence scénique puissante, le trio fait trembler les planches et rassemble les danseurs en fusion dans une transe intergénérationnelle. Un fest-noz (rassemblement festif basé sur la pratique collective des danses traditionnelles de Bretagne) en quatre dimensions projetant le public dans une scénographie protéiforme et un patrimoine ré-expérimentant sans cesse sa forme.

Infos et réservations : www.labiscuiterie.org – 09 88 18 22 34 – contact@labiscuiterie.org.

 

Le plus important festival de danse pour enfants revient pour une huitième édition du 11 mars au 20 avril avec de nombreux rendez-vous à vivre en famille dans la cité castelle.

 

Porté par L’échangeur-CDCN, en partenariat avec des structures culturelles de la région Hauts-de-France, ce festival permet de changer la perception de la culture dès le plus jeune âge et de la rendre moins intimidante.

L’ambition est de sensibiliser encore plus largement l’enfance et la jeunesse à la danse contemporaine pour donner l’opportunité de la découverte, créer l’occasion de la rencontre et du dialogue. Cette 8e édition verra au total 166 représentations de 24 spectacles se jouer dans les théâtres, centres culturels et établissements scolaires de 33 villes de toute la région.

 

Les temps forts à Château-Thierry

La première date à retenir est le samedi 16 mars à 18h, puisqu’elle correspond à l’ouverture du festival en cité castelle, et au spectacle Valse avec W de Marc Lacourt, artiste associé à L’échangeur.

Dans cette représentation, le chorégraphe et danseur convie les jeunes spectateurs âgés de 6 ans et plus, à un voyage extraordinaire. Dans un joyeux bric-à-brac d’idées et d’objets du quotidien, 5 interprètes inventent une petite communauté facétieuse dont les moteurs sont l’humour et le jeu.

Autre moment important, le spectacle intitulé Et si tu danses avec Marion Lévy où l’on découvre l’histoire de Poucet devenu grand et ramasseur de pierres : grâce à ses cailloux et à la participation des enfants, il se met à chercher le chemin de ses souvenirs. Accessible aux enfants de 4 ans et plus, le samedi 23 mars à 11h au centre culturel Camille Claudel à Fère-en-Tardenois, puis à 18h à Château-Thierry.

Enfin, le samedi 6 avril à 18h, Fantasie minor de Marco da Silva Ferreira pour les enfants à partir de 11 ans. Dans cette revisite de la Fantaisie en fa mineur de Franz Schubert, les 2 interprètes Anka Prostic et Chloé Robidoux naviguent avec brio entre le hip-hop, la capoeira, l’afro-house ou le voguing. Sur une scène de la taille d’un mouchoir de poche, deux danseurs aux allures de personnages de cartoon cisèlent une véritable fantaisie visuelle.

En plus de ces spectacles, des ateliers de pratique seront proposés, ainsi que des lectures en partenariat avec la Médiathèque Jean Macé.

Retrouvez le programme complet sur www.echangeur.org

 

Pour la première fois cette année, le collège Jean-Rostand de Château-Thierry, en partenariat avec Sciences Po Lille, engage un groupe de 10 élèves dans le dispositif Cordées de la réussite.

 

Mis en place en 2008 par le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse, ce dispositif contribue à éclairer les collégiens dans leur parcours scolaire à venir.

Sous la forme d’un concours entre une quarantaine de collèges des Hauts-de-France, dont le thème cette année est les Jeux Olympiques, il leur permet également d’acquérir des compétences spécifiques en termes de recherches documentaires, d’analyse et d’argumentation.

Encadrés par 3 professeurs, les 10 élèves de troisième travaillent toutes les semaines sur la préparation d’un dossier, puis d’une présentation orale qui aura lieu à Laon en mai.

C’est dans ce cadre que le samedi 10 février dernier, 8 d’entre eux ont été accueillis à Sciences Po Lille, pour participer à 2 conférences : l’une avec la triple championne du monde de karaté, Laurence Fischer, l’autre avec Claire Rabès, senior manager au comité d’organisation des Jeux Olympiques. L’après-midi fut consacré à un atelier d’art oratoire et des quizz entre collèges.

Engager le collège dans ce dispositif est un vrai plus pour l’ensemble de l’établissement, mais également une valeur ajoutée dans le secteur du sud de l’Aisne.

L’association Journée Nationale de l’Audition (JNA) organise la 27e édition de la campagne nationale d’information sur la santé auditive le jeudi 14 mars prochain. Cette année, l’association a choisi de mettre en lumière la souffrance et le handicap liés aux acouphènes.

 

L’Assurance Maladie les définit comme des bruits constants ou intermittents (sifflements, bourdonnements, grésillements, etc.) que l’on entend dans une oreille ou les deux sans qu’ils aient été émis par une source du monde extérieur. Selon l’association JNA, 16 millions de Français étaient concernés par cette maladie en 2018, dont 4 à 7 millions de manière permanente. En étroite collaboration avec l’association de patients France Acouphènes, la JNA souhaite sensibiliser le plus grand nombre à ces bruits parasites qui peuvent avoir des impacts sur la vie professionnelle et personnelle (insomnies, difficultés de concentration, anxiété, etc.).

 

D’où viennent-ils ?

Dans 95% des cas, les caractéristiques de l’acouphène sont subjectives. Les causes possibles de l’apparition de ce type de bruit étant encore trop méconnues, la personne concernée doit souvent apprendre à vivre avec. Mais le processus d’habituation peut prendre de quelques semaines à plusieurs années en fonction de l’état du patient.

 

Comment en venir à bout ?

D’une manière générale, il est préférable d’éviter l’isolement et le silence complet. Si la maladie est clairement déterminée, elle peut disparaître grâce au traitement prescrit pour soigner l’affection. Lorsque ces bruits parasites sont dus à une médication non adaptée, le changement de médicaments peut permettre de s’en débarrasser. Dans le cas d’un acouphène permanent qui rend le quotidien invivable, il est possible d’utiliser un générateur de sons blancs ou une prothèse auditive afin de réduire les inconvénients. De même, les thérapies (Thérapie Acoustique d’Habituation ou Thérapie Cognitivo-Comportementale) et les traitements expérimentaux par stimulation magnétique transcrânienne peuvent aider le patient à améliorer leur qualité de vie.

 

Une journée pour tous

Même si cette année, la journée nationale est dédiée principalement aux personnes souffrant d’acouphènes, l’ensemble de la population doit être sensibilisé sur les risques de troubles auditifs. À cette occasion, de nombreux événements seront organisés au centre hospitalier Jeanne de Navarre à Château-Thierry à destination du grand public, afin de sensibiliser adultes et enfants sur la meilleure manière de préserver son audition dès le plus jeune âge, et de rappeler le rôle primordial du dépistage.

Un stand d’information sera installé entre 9h et 16h30 dans le hall du centre hospitalier, avec des ateliers de prévention, une initiation à la langue des signes avec l’Association des Sourds et Malentendants de l’Aisne (ASMA) et surtout un dépistage auditif gratuit sur rendez-vous réalisé par des audioprothésistes présents pour l’occasion (Audition Gouesnard, Audition Conseil, Audika, Audio Afflelou, Entendre, Acoustis et Optical free).

Si vous êtes intéressés, vous pouvez vous inscrire au 06 24 78 47 05.

Plus d’infos sur www.journeeaudition.org

Programmées du mardi 12 mars au vendredi 19 avril à Château-Thierry, ces rencontres permettent aux élus d’entretenir des liens avec les habitants en abordant de nombreuses thématiques (sécurité, voirie, cadre de vie, vie associative, offre de loisirs, service publics, etc.).

 

Dans ces réunions, les élus exposent et expliquent les projets envisagés sur ces lieux de vie, et les citoyens peuvent les interroger et soumettre leurs propres idées et réflexions. Un exercice démocratique déjà bien ancré dans la vie politique castelle, comme en témoigne Jacqueline Boulonnois, adjointe déléguée aux affaires sociales : « Deux fois par an, nous invitons les Castels à venir s’exprimer lors de ces réunions. Cela permet à chacun de participer concrètement et activement à la vie municipale et de mieux connaître les projets mis en place par la municipalité ».

 

Retour sur les réunions du dernier automne 2023

Les réunions dans les différents lieux de vie ont attiré un peu moins de monde lors de la dernière session d’automne 2023 : autour de 180 habitants contre un record de près de 220 en 2022. En revanche, les élus du groupe majoritaire ont pu apprécier que ces moments d’échanges et de concertation citoyenne se soient prolongés sur la durée : au total, plus de 17 heures 30 pour les 9 réunions. Signe que les débats ont été riches, parfois aussi fort animés comme dans les quartiers des Vaucrises ou de la gare. Comme toujours, les élus (notamment le premier adjoint Mohamed Rezzouki, assidu à la totalité des séances) ont été confrontés au flux des questionnements sur les habituelles problématiques : circulation, stationnement, sécurité, incivilités, logements sociaux, nouveaux programmes immobiliers, etc. Mais une particularité innovante a consisté, ce dernier automne, à interroger les habitants sur leur ville dans le contexte de la préparation des feuilles de route 2024- 2026. Cette initiative de miniconsultation a occupé la moitié du temps des réunions. La chargée de mission Sabine Pernée, efficace animatrice des débats, a prévenu d’emblée  : « Le but est simplement d’accueillir vos idées ».

 

Quelques exemples : Jeanne d’Arc et Napoléon

Quel atout touristique n’est, selon vous, pas assez mis en valeur à Château-Thierry ? Il y a unanimité pour citer le vieux château, l’ancien Hôtel-Dieu et la Marne. On parle aussi du petit musée de la porte Saint Pierre « trop rarement ouvert », du kiosque à musique des Petits Prés « pas assez utilisé », des lavoirs « à rénover », des ruelles et des sentes. Quartier Mare Aubry, un participant suggère que les personnages historiques qui sont passés par la ville, comme Jeanne d’Arc ou Napoléon, soient valorisés. Au village Saint-Martin, on demande « plus d’endroits pour s’asseoir » et « une meilleure signalisation routière et piétonne ». Quelle activité permanente aimeriez-vous avoir au château médiéval  ? L’idée principale qui ressort en plusieurs lieux de vie  : « un endroit où on peut s’arrêter pour pique-niquer, une brasserie, voire un vrai restaurant, avec de la vraie nourriture ». Sont aussi énoncés : « un manège et des jeux pour les enfants, une ferme pédagogique, un coin lecture et les souterrains ouverts à la visite ».

 

Des arbres qui font de l’ombre

Trois cellules commerciales devraient voir le jour à proximité de la place Victor Hugo, quels commerces souhaiteriez-vous voir s’y implanter ? La réaction générale est d’abord négative : « Surtout, pas de kebab, ni de coiffeur, ni de boulangerie ». Une habitante du quartier Jean Macé suggère de « rapatrier en ville les boutiques du secteur Leclerc ». Un habitant des Chesneaux ose la provocation : « Des arbres ! ». Et une autre, aux Blanchards : « De vrais arbres, qui fassent de l’ombre ». Mais aussi, beaucoup de propositions fusent, prioritairement « un bon poissonnier, un cabinet médical avec un dermatologue et un ophtalmologue – et encore – un marchand de chaussures, une boutique de vêtements confortables dans le style de l’ancienne maison Chopin, un chapelier, un atelier de réparation des ordinateurs, un magasin de pièces détachées pour électroménager et une salle de jeux vidéo ». Surtout, au fil des échanges, revient régulièrement, dans au moins huit des neuf lieux de vie, la problématique d’un troisième pont sur la Marne visant à désengorger la circulation en centre ville. « Même si on en parle depuis 40 ans, regrette une dame des Vaucrises, et qu’on nous dit toujours que ce n’est pas possible ! ». Arlésienne pour la Saint-Glinglin ? Plutôt une vraie question qui continue de passionner les Castels et ne manque pas d’interpeller leurs élus

 

Programme complet

Centre-ville : mardi 12 mars à 18h30 (salle municipale, 8 rue du Château)

Blanchard : vendredi 15 mars à 18h30 (Palais des Rencontres)

Chesneaux : mardi 26 mars à 18h30 (local associatif, 3 rue Tortue)

Gare : vendredi 29 mars à 18h30 (maison des associations, 3 av. Wilson)

Ile : mardi 2 avril à 18h30 (OCPRA, 19 bis quai Galbraith)

Mare Aubry-Courteau : mardi 9 avril à 18h30 (ALSH – 2, rue de la Mare Aubry)

Vaucrises : vendredi 12 avril à 18h30 (Centre Social La Rotonde, 3 rue Robert Lecart.)

Jean Macé : mardi 16 avril à 18h30 (11 bis rue de Fère)

Saint-Martin, Vincelles, Le Buisson : vendredi 19 avril à 18h30 (82, rue Village Saint-Martin)

En partenariat avec la municipalité, l’Amicale Philatélique de Château-Thierry organise la fête du timbre pour la première fois dans la ville, avec comme thématique Voyage au fil de l’eau, les 9 et 10 mars prochains au 8, rue du Château. L’entrée est libre.

 

Chaque année depuis 1937 avec la Fédération Française des Associations Philatéliques et La Poste, cet événement, qui aura lieu dans 85 villes françaises, est l’occasion pour les passionnés de se rencontrer, et pour le grand public de découvrir de superbes collections de timbres.

Ce petit morceau de papier, on le voit partout : sur nos courriers bien entendu, mais aussi dans un porte-monnaie caché entre deux cartes et il ne vaut pas le même prix en fonction de sa destinée, sa rapidité et de son édition.

Au 19e siècle, les timbres postaux ont commencé en France avec le Cérès de Bordeaux en 1849 pour faciliter le paiement des frais de port sous la Seconde République. Au fil des ans, ils ont changé pour représenter l’évolution de la France, avec des séries comme la Semeuse ou les Marianne. Durant la seconde guerre mondiale, des timbres spéciaux ont été émis en fonction de l’occupation allemande.

De nos jours, ils reflètent divers sujets, de l’environnement aux événements culturels, tout en restant un moyen artistique de raconter l’histoire du pays.

 

Le saviez-vous ?

La Journée du timbre a été créée en France par la Fédération des Sociétés Philatéliques Françaises en 1937. Jusqu’en 1944, elle est surtout marquée par l’émission de documents philatéliques réalisés sur les timbres de l’époque avec un cachet commémoratif. Des entiers timbrés sur commande ont également été émis pour commémorer cette journée. La même année, la Poste émet le premier timbre qui représente le blason Renouard de Villayer, créateur de la Petite Poste en 1653.

À la fois rappeur, auteur et ambianceur, Gérard Baste se produira à la Biscuiterie, le vendredi 1er mars prochain à 20h, dans le cadre de sa tournée Le Slip Life Tour. Accompagné de son comparse de toujours Mr Xavier, du DJ havrais Djar One, et du réputé guitariste Cornelis, le père fondateur des Svinkels se présente sur scène avec une équipe de choc. Et c’est en toute décontraction et avec son franc-parler légendaire qu’il a répondu à nos questions.

 

Autant – En venant vous voir, à quoi peut-on s’attendre musicalement ?

 

Gérard Baste – Toujours du bon gros Svinkels qui tache. On est un groupe qui s’est fait connaître avec des textes assez riches, avec beaucoup de jeux de mots. Aujourd’hui, on arrive à quelque chose de plus abouti musicalement. On a voulu faire la musique qui ressemble à celle qu’on écoute, c’est-à-dire du rap américain actuel ou passé. Pour résumer, du gros matos avec, par-dessus, beaucoup de dérision et de second degré. Et toujours en slip bien entendu.

 

Autant – Quel est le groupe, l’album, le morceau ou le live qui vous a le plus influencé ?

 

GB – Chaque membre du groupe aura sûrement sa réponse. Mais je sais que les Beastie Boys nous ont bien retourné le cerveau, ils sont quoi qu’on ait pu en dire un de nos vrais modèles, à tous les niveaux.

 

Autant – Comment expliques-tu le fort capital sympathie du groupe ?

 

GB – C’est difficile à dire mais je pense que les gens se reconnaissent dans ce qu’on dit, ils se sentent proches. On reste aussi ouvert au public. Après un concert par exemple, je ne peux pas m’empêcher d’aller dans le public pour serrer quelques pognes. C’est mon côté Chirac.

 

Autant – Avec votre côté décalé et rigolo, il n’y a pas un risque de tomber dans la caricature ?

GB – Il y a toujours ce risque. Mais on n’a jamais voulu faire du rap comique, au sens propre. C’est plutôt des références. On n’a jamais fait de refrains à la “faites tourner les serviettes” ou “le petit bonhomme en mousse”. Notre attitude peut être drôle sans que nos morceaux le soient.

 

Autant – Votre public est essentiellement composé de fidèles ?

 

GB – On a toujours eu l’idée de faire de la musique pour un large public. Je ne vais pas dire grand public, car nos morceaux restent encore super-connotés et assez pointus. Mais ce qui est intéressant c’est qu’il y a toujours des jeunes qui viennent nous voir.

 

Autant – Pour terminer, que dirais-tu aux lecteurs pour les convaincre de venir vous voir ?

 

GB – Avec nous, on passe toujours un bon moment. Souvent, les gens qui n’aiment pas le rap, se mettent à l’aimer et ceux qui l’aiment déjà en prennent pour leur argent. Et puis surtout, nos concerts restent des grosses teufs, alors n’hésitez pas à vous déplacer, vous serez ravi.

En collaboration avec le Krav Maga Women Protect et à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le club de Krav Maga et de Karaté de Château-Thierry organise une séance d’initiation gratuite uniquement réservée aux femmes à partir de 16 ans, le samedi 9 mars de 14h à 16h au Palais des Sport.

 

Inventé par l’israëlo-tchécoslovaque Imi Lichtenfeld dans les années 40, le Krav Maga est une méthode d’auto-défense accessible à tous aux techniques variées et adaptées, permettant d’éviter l’affrontement et si cela n’est plus possible de se défendre quelque soit notre condition physique.

Il est enseigné depuis 15 ans au club castel, situé au 11 bis, rue de Fère où 60 adhérents, dont 15 femmes, s’entraînent plusieurs fois par semaine.

Au Krav Maga, on se sert de tout : des coups de pieds de la boxe française, mais aussi de mouvements de lutte ou de judo. Mais attention, « ce n’est pas en mélangeant tout qu’on le pratique », explique Mathilde, l’une des deux instructrices du club avec Pauline. « Dès la première année, les techniques enseignées se révèlent simples et efficaces », souligne-t-elle. De son côté, Pauline assure que « le Krav Maga permet l’acquisition de réflexes à adopter tels qu’avoir une attitude alerte et vigilante lorsqu’on est seule, éviter de marcher avec les mains dans les poches, garder une distance de sécurité au contact d’un individu qui nous met mal à l’aise ».

Cet art martial possède également tous les bienfaits d’un sport complet : « c’est bon pour le cardio, le souffle, la coordination des mouvements, la fluidité et la condition physique générale, détaille Mathilde. « Les cours m’ont permis aussi d’acquérir et de développer une certaine confiance en moi, car on apprend des mouvements qui peuvent nous sauver la vie ».

Toutes les femmes intéressées sont donc invitées à venir partager ce moment convivial qui permettra de renforcer leur confiance en elles et de se sentir plus fortes.

Plus d’infos par mail à karate.krav. chateau@gmail.com ou par téléphone au 06 52 72 14 65.

Tous les ans, le 8 mars marque la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. A cette occasion, nous avons interrogé 8 femmes du secteur pour partager leur ressenti sur cette journée.

 

Clara Bastos – Athlète et porteuse de la flamme olympique, 24 ans

Issue d’une famille bien connue dans le sud de l’Aisne, Clara Bastos a débuté l’athlétisme à l’âge de 6 ans à l’Athletic Club de Château-Thierry (ACCT). Pratiquant le cross-country et le 100 mètres haies, elle partage son temps entre les compétitions sportives, la gestion du site internet du club, mais aussi son métier de professeur des écoles dans lequel elle est également très investie depuis maintenant 2 ans.

En janvier dernier, Clara Bastos a appris officiellement qu’elle portera la flamme olympique le mercredi 17 juillet prochain lors de son passage à Château-Thierry. « Lorsque j’ai appris que j’avais été sélectionnée je n’y croyais pas, c’est vraiment un rêve d’enfant qui se réalise » souligne la fille de José Bastos, célèbre athlète du club castel. « Et puis, le fait d’avoir été sélectionnée montre que Paris 2024 a su relever le défi de faire participer de manière équitable, des hommes et des femmes de tous âges et horizons ».

Justement, concernant la journée du 8 mars, Clara trouve qu’elle est importante pour souligner, mettre en valeur et affirmer les droits des femmes aux yeux de tous. « La société évolue petit à petit, l’égalité hommes-femmes est de plus en plus présente dans le sport, mais le travail reste encore long dans bien d’autres domaines dans lesquels des femmes peuvent et doivent encore être entendues et considérées à leur juste valeur ». Par ailleurs, elle estime que la question des droits des femmes doit résonner bien au-delà d’une simple date.

 

Adeline Cardinet – Directrice générale des services au PETR/UCSSA, 40 ans

Adeline Cardinet occupe le poste de directrice générale des services au PETR/UCSSA depuis 2012. Outre le fait de contribuer et participer au développement du sud de l’Aisne, sa mission principale est de mettre en œuvre les différentes politiques sur le territoire. « C’est une fonction très enrichissante de par la diversité des missions et des acteurs, et aussi le fait de côtoyer à la fois les élus et les citoyens. C’est un métier qui a du sens, puisqu’il doit répondre aux besoins des habitants », explique la native de Château-Thierry.

Au PETR, il y a seulement 4 hommes sur 15 salariés, mais Adeline estime qu’une journée comme le 8 mars « a le mérite d’attirer notre attention sur les combats menés et qui sont encore d’actualité. Et cela ne doit pas concerner uniquement les femmes, mais tout le monde » conclut-elle.

 

Aurore Coulon – Présidente de Feeling Dance, 43 ans

Originaire de Château-Thierry, Aurore Coulon pratiquait la danse au lycée de Montmirail, jusqu’au jour où elle décide de rejoindre une petite association castelle de 10 adhérents : Feeling Dance. « C’était en 1999, j’avais 18 ans et je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai fait un test en tant que professeur et ça a fonctionné. J’avais vraiment envie de développer la danse à Château-Thierry, c’était un véritable rêve d’enfant », explique-t-elle tout sourire. Un rêve devenu réalité, puisque Feeling Dance est devenu au fur et à mesure des années l’une des associations les plus importantes dans la cité castelle avec 752 licenciés et un gala de fin d’année connu et reconnu (le prochain aura lieu le week-end du 15 et 16 juin).

Pour Aurore, le mouvement #MeToo a été bénéfique pour les femmes, « puisqu’il a donné une voix aux survivantes du harcèlement et d’agressions sexuelles dans le monde entier ».

Enfin, elle affirme que la danse est un moyen puissant d’expression et de libération pour favoriser la confiance en soi, et offre une forme artistique et physique permettant de transcender les normes sociales et de célébrer la liberté individuelle.

 

Nathalie Nouailles – Responsable du Bureau des Entreprises du Lycée Jules Verne de Château-Thierry, 50 ans

Depuis octobre 2023, Nathalie Nouailles occupe le poste de responsable du bureau des entreprises, créé à la suite de la réforme de la voie professionnelle. De par sa fonction, elle représente le point d’entrée de toutes les relations extérieures au lycée « avec l’objectif principal de centraliser, de créer du lien entre les écoles et les partenaires extérieurs et d’adapter nos formations aux besoins ».

Son engagement de manager a toujours été de porter plus haut les collaboratrices et de les soutenir dans la construction de leurs trajectoires professionnelles. « Notre défi aujourd’hui dans le monde moderne et en France est de tout mettre en œuvre, pour protéger, conseiller et accompagner les femmes, entre elles et avec les hommes » souligne-t-elle.

Pour Hélène, l’éducation a un rôle à prendre pour sensibiliser dans les collèges par exemple, les jeunes filles aux différentes options de carrière disponibles, y compris celles dans l’industrie. Mettre en avant des modèles féminins réussis dans ces domaines pour leur montrer que c’est possible.

 

Mélanie Daudé – Directrice des Opérations à la Prod’Factory, 39 ans

Dans un environnement où l’homme est majoritairement présent dans des postes directionnels en Industrie et à force d’ambition et de travail, Mélanie Daudé a su trouver sa place dans des postes à haute responsabilité : c’est ainsi qu’après 13 ans d’expérience dans les métiers de l’Industrie, Mélanie devient directrice des opérations de la Prod’Factory située à Épaux-Bézu.

Cette nouvelle école de production est composée d’une équipe de 10 personnes, dont la majorité sont des femmes. « La mixité a ses avantages, nous amenons un autre regard et apportons une certaine harmonie dans l’équipe ce qui fait la richesse de notre organisation. En partageant aujourd’hui mon expérience, c’est un message d’espoir que je souhaiterai amener à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme : Quand on veut, on peut ! ».

 

Sophie Renard – Commissaire Priseur à l’Hôtel des Ventes à Château-Thierry, 56 ans

Lorsque Sophie Renard a prêté serment en 2000 à Château Thierry pour remplacer Denyse Hellman, elles étaient seulement 2 femmes dans la compagnie régionale sur 25 confrères. Difficile alors de s’imposer dans un monde professionnel traditionnellement masculin pour une jeune femme. « Je me souviens avec consternation qu’à cette époque, les clients se présentant à l’Hôtel des Ventes, se dirigeaient directement vers mon collaborateur, en imaginant qu’il ne pouvait que s’agir de Maître Renard et non la jeune femme que j’étais – explique-t-elle – J’ai également dû m’imposer et me battre face aux dénigrements de mes confrères vis-à-vis des instances pour prendre la place qu’ils estimaient être la leur ».

La commissaire-priseur estime qu’une journée des droits des femmes est importante pour célébrer toutes celles qui se sont battues pour l’égalité avec les hommes et rappeler que le combat doit continuer, que le pouvoir et les postes à haute responsabilité ne sont pas réservés uniquement aux hommes et briser le plafond de verre. « Cette journée est également l’occasion d’une prise conscience, afin de convaincre les femmes d’oser, de croire en leurs ambitions et leur légitimité et d’avoir confiance en elles. Continuons d’œuvrer pour l’égalité homme/femme avec pour objectif un juste équilibre dans la mixité et la complémentarité » conclut-elle.

 

Martine Pichard – Membre active de plusieurs associations, 55 ans

Castelle de naissance, Martine Pichard est une personne qui compte dans le monde associatif de Château-Thierry, en étant impliquée dans pas moins de 5 associations : La Société des Amis de Jean de La Fontaine, ELP (Ecrire, Lire, Parler), Les Mamans Bénévoles, l’Académie Charles Cros et les Improbables.

Également professeure de lettres au lycée Jean de La Fontaine depuis 8 ans, elle est devenue la spécialiste locale du fabuliste puisqu’elle est l’auteur de l’ouvrage Tout sur La Fontaine (ou presque), sorti en mai 2019 et a partagé sa vision du poète à travers une exposition de produits dérivés à la Médiathèque en 2021. Elle organise chaque année un colloque Jean de La Fontaine et présente de nombreuses conférences.

Pour Martine, « la célébration de la journée des droits des femmes est importante puisqu’elle permet de ne jamais oublier toutes les inégalités entre les hommes et les femmes encore existantes. Certes, les jeunes ont une véritable prise de conscience sur ce sujet, mais ce constat est toujours bien présent dans la société actuelle ».

 

Eva Walle – Régisseuse des collections, 31 ans

Depuis décembre 2021, Eva Walle occupe la fonction de régisseuse des collections pour les 4 musées de la ville et de la Communauté d’Agglomération de la Région de Château-Thierry (CARCT), mais plus particulièrement pour Jean de La Fontaine et du Trésor de l’Hôtel-Dieu.

Sa mission principale consiste à gérer les réserves des musées. « Si vous êtes régisseur de collection, vous vous occupez des prêts d’œuvres de votre musée vers l’extérieur. A contrario, si vous êtes régisseur d’exposition, vous organisez les expositions et les prêts d’œuvres à votre musée ».

La mission du régisseur, c’est aussi la conservation préventive d’œuvres : « Nous devons trouver tous les moyens possibles pour que les œuvres ne s’abîment pas en contrôlant la température ambiante et veiller à ce que des insectes ne se nichent pas sur les pièces textiles par exemple ». Le 8 mars est essentiel pour Eva « puisque c’est un jour qui met avant des beaux parcours, même si c’est encore difficile pour les femmes. J’espère juste qu’à l’avenir, nous n’aurons plus besoin de cette journée pour rappeler l’importance de l’égalité hommes femmes ».

Initié dès 2021, le marché des producteurs d’Essômes-sur-Marne, se déroulant tous les deuxièmes mercredis de chaque mois d’avril à octobre sur la place Saint-Ferréol, voit sa fréquentation à la baisse.

 

Il y a 3 ans, 20 exposants s’étaient inscrits pour un marché haut en couleur proposant une large palette de produits locaux : maraîchage, pain, fromages, viande, saucisson, bière, miel et produits dérivés, fruits et jus de fruits, et séances bien-être.

Malgré la régularité et l’intérêt de la clientèle, le nombre de producteurs répondant à ce rendez-vous a diminué de mois en mois.

Pour sa pérennisation, la commune décide donc de se mobiliser et lance un appel auprès des producteurs de la région : toutes les personnes intéressées peuvent envoyer leur candidature par mail à mairie@mairieessomes.com ou par téléphone au 03 23 83 08 31.

Arrivé en août dernier, le nouveau coordinateur sportif du Château-Thierry Etampes Football Club (CTEFC), Aurélien Pelloux fait le point sur les différentes actions mises en place par le club récemment.

 

Création d’une section de sport adapté

Le CTEFC a signé une convention de partenariat avec l’Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés (APAJH) le vendredi 26 janvier dernier, pour l’accessibilité du football aux personnes handicapées, en présence du maire, Sébastien Eugène, de Chantal Bonneau, déléguée au handicap, et des responsables de l’APAJH.

Ce projet a été rendu possible en partie grâce à l’implication de l’éducatrice Mandy Delaporte, qui prépare son brevet de monitrice de football en alternance et qui a intégré ce dispositif dans le cadre de sa formation.

Par cette action, le club souhaite assurer son ouverture à toutes les personnes qui le souhaitent. « La mise en place d’une section de sport adapté au sein du club nous tenait à cœur depuis déjà plusieurs années et nous sommes très heureux de la concrétisation de ce projet » explique Aurélien.

Concrètement, depuis début janvier, 2 séances mensuelles sont proposées aux pensionnaires de l’APAJH pour venir partager un moment convivial en pratiquant des jeux de balle pendant environ 45 minutes. Pour ce faire, 2 groupes de 7 personnes ont été constitués et sont animés et encadrés par 3 éducateurs du CTEFC et 2 accompagnants de l’APAJH.

 

Un partenariat avec la Résidence Bellevue

Échanger avec des résidents d’Établissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) figure également parmi les grands projets dans le cadre du “rôle social” du club.

Plutôt que des jeux ou animations classiques, lorsqu’il n’y a ni match ni entraînement, les U11 se déplacent dans la maison de retraite castelle pour partager un moment chaleureux, comme c’était le cas le 9 décembre dernier. « On s’est rendu compte que les résidents n’avaient pas toujours d’interaction avec les plus jeunes. Là c’était un peu comme des grands-parents avec leurs petits-enfants », souligne Aurélien.

Par ailleurs, il existe un lien particulier entre le CTEFC et la Résidence Bellevue : c’est ici que Jacques Laniesse alias Coco, l’une des chevilles ouvrières du club, a vécu ces dernières années avant son décès le 3 décembre 2023, quelques jours seulement avant l’arrivée du groupe de footballeurs. « Nous avons voulu faire un clin d’œil à Coco Laniesse en confectionnant un maillot en son honneur », indique Aurélien.

 

Les boîtes de Noël solidaires

Enfin, une autre action sociale menée est la réalisation de boîtes solidaires au profit de la Croix-Rouge, peu avant Noël.

« Nous avons rassemblé une quarantaine de garçons et filles du club qui ont rapporté des boîtes à chaussures dans lesquelles ils ont mis 5 choses : une denrée non périssable, un mot doux, un produit d’hygiène, un vêtement chaud et un jeu », détaille le coordinateur sportif, précisant que ces boîtes ont été remises aux responsables de la Croix-Rouge locale pour les bénéficiaires.

Au musée de l’Hôtel-Dieu de Château-Thierry, la restauration de plusieurs œuvres d’art graphique a été programmée en janvier. Cinq pièces sont concernées, dont 3 appartenant à un même ensemble.

 

Les œuvres d’art concernées

Il s’agit du Sacrifice d’Abraham peint par un anonyme perse du 18e siècle déchiré sur la partie supérieure, d’un des Antiphonaires du 17e ou 18e siècle, dont la couverture est fortement abîmée et présente des lacunes, des griffures, ainsi que des soulèvements sur la coiffe et aux angles et d’un ensemble de 3 canons d’autel du 17e siècle (canon central, lavabo et dernier évangile) montrant des traces de condensation et de gondolement.

Il s’agit de petits panneaux, souvent encadrés, portant, imprimés ou manuscrits, certains textes invariables de la messe et utilisés comme aide-mémoire par l’officiant.

Prise en charge par la Communauté d’Agglomération de la Région de Château-Thierry (CARCT), cette restauration bénéficie également du soutien financier de l’association Arts et Histoire qui agit aux côtés de l’équipe du musée à l’animation des œuvres muséales.

 

Pourquoi cette intervention ?

Elle s’inscrit dans le cadre des campagnes régulières de restauration des collections et poursuit un double objectif de conservation curative et préventive afin de pouvoir améliorer les conditions de conservation des œuvres et de permettre leur exposition dans les salles.

Le parcours de visite comprend quelques œuvres d’art graphique, qu’il importe de pouvoir remplacer régulièrement. Les œuvres nouvellement restaurées pourraient ainsi permettre une meilleure rotation de celles déjà exposées.

L’intervention vise en priorité la consolidation des matériaux, ainsi que la reprise des dispositifs d’encadrement. Elle sera précédée d’un constat d’état et donnera lieu à un rapport d’intervention comprenant des préconisations de conservation.

Le mandataire, Mathieu Boudry est un restaurateur spécialisé en arts graphiques qui travaille pour la société Filigrane, basée à Saint-Cyr-l’Ecole dans le 78. La restauration a débuté début janvier, même si les œuvres étaient déjà parties en octobre.

Une pièce du musée Jean de La Fontaine devait notamment être restaurée à cette même période. Le chantier devrait durer au minimum 3 mois.

Ce dispositif visant à accompagner les propriétaires castels d’immeubles dans leurs projets de rénovation de façades et dont la construction remonte à au moins 20 ans, a été prolongé jusqu’à fin 2026 et élargi à la rénovation des devantures commerciales.

 

Votée le 12 juillet 2021, cette action engagée par la municipalité, concerne uniquement les rénovations de façades visibles depuis l’espace public dont les immeubles sont situés dans le zonage renforcé de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat et de Renouvellement Urbain (OPAH-RU).

Pour être subventionnés, les travaux doivent être effectués par un professionnel dans des locaux dignes et salubres. L’ensemble du projet doit également être présenté au Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement et obtenir toutes les autorisations d’urbanisme.

Le montant des subventions est calculé à hauteur de 30% des devis TTC dans la limite d’un plafond défini en fonction des travaux envisagés et le paiement s’effectue au prorata des réalisations effectuées et réglées par le propriétaire. Cette aide peut par ailleurs se cumuler avec celles de l’OPAH-RU.

Depuis 3 ans, 10 demandes ont été déposées : 5 projets ont déjà bénéficié de subventions pour un montant total de 17 743 euros sur 79 238 euros de travaux. Plafonds de dépenses subventionnables : 15 000 € par immeuble, 150 €/m² en cas de maçonnerie seule, 200 €/m² en cas de maçonnerie couplée à d’autres travaux.